Arrivée de Baïla (libre)

J'arrivais enfin au bout de mon voyage, je le sentais.
Une plaine immense et couverte d'herbe tendre s'étendait à l'infini.
Tout cheval normal aurait adoré cet endroit et se serait roulé par terre...
Pas moi.
*pfff... c'est moche ici*
Je regardait une fleur blanche qui se balançait au rythme du vent.
D'un coup de sabot, je l'écrasais.
- Bien fait! Non mais tu as vu comment tu me regardais?
Je savais que parler à une fleur était stupide, mais je n'avais plus eu de compagnie depuis bien longtemps.
Je m'étais donc même surprise à parler aux feuilles mortes.
Rien que d'y penser, je soupirais.
*Au moins elles, quand elles m'embêtais, je pouvait les écraser...*
Un sourire diabolique apparut sur mon visage pourtant angélique.
He oui, j'avais l'air plutôt gentille.
Malheureusement, je ne l'étais plus depuis quelques temps...

[Cendre]

Cendre venait de revenir dans ce monde mélangé à la cruauté et à la gentillesse. Le mal avait l'air de reprendre le dessus, beaucoup ne sont plus si aimable, Cendre fera cette petite quête qui est de remettre la balance droite."Petite" car sa quête principale est plutôt personnelle. Elle vit un jument plutôt froide. Elle s'approcha gentiment .

-Bonjour, je m'appelle Cendre, et vous?

Une magnifique jument s'approcha de moi.
Si je croyais à ces stupidités, j'aurais dit que c'était une déesse.
- Bonjour. Grommelais-je.
Je la regardais de haut en bas, hautaine.
- J'm'appelle Baïla... mais en quoi est-ce que ça vous intéresse?
Je fronçait les sourcils.

[cendre]

-Pour faire une connaissance, vous voyez, je viens de descendre
en ce bas-monde et la première personne que je rencontre est hélas,
un de ceux qui on le moral noir, ils sont diaboliques..Enfin je ne
rentrerais pas dans les détails. Vous êtes si jolie, quel dommage que
vous aillez choisis cette route.. Enfin, que voulez-vous?

Cendre garda toujours sont air sympathique, ces froncements de sourcils de
lui font rien.

- Le moral noir? Diabolique?
Je sourit, cela m'amusais.
- Vous venez de descendre dans ce bas monde?
Elle se croyais déesse.
Je ricanais.
- Dans ce cas, expliquez moi pourquoi vous n'avez pas rendu ma vie plus agréable! crachais-je. Peut-être aurais-je été plus sympathique!
Mon sabot heurta le sol de façon violente.
Je la regardais dans les yeux sans ciller.

[Cendre]

-Je n'assure pas du tout votre destinée.C'est à vous et votre conscience de bien réfléchir .

Des flammes commençaient a bruler sur la corps de la déesse.
Pour mécontentement mais pour aussi lui prouver qu'elle est une déesse.Avez-vous
déjà vu simplement un cheval au couleurs des flammes et des cheveux de couleur
cendre rougeoyante?

De flammes apparurent le long de sa crinière et je restais bouche bée.
- He bien, je suppose que c'est... heum...
Je me tut.
Je savais que j'avais tord, elle était une déesse.
Néanmoins, je restait grave, les sourcils froncés et les naseaux grands ouverts par la colère.
Je soufflais.
- He bien, dans ce cas, pourquoi une déesse prends elle la peine de parler avec un être aussi peu aimable que moi?
Je la regardais, un sourire triomphant aux lèvres.

-Pour essayer de changer votre destinée et d'aller vers un droit chemin.
Dit-elle d'un ton cale.
Cendre regarda son collier et les flammes s'arrêtèrent de bruler, elle se calma un peu.
-Très joli collier !

Je baissais la tête pour apercevoir la pierre rose qui pendait à mon encolure.
- Vous trouvez qu'il est beau? He bien pas moi!
J'adorais contredire les gens, et j'adorais par dessus tout détester tout ce qui m'entoure.
- Je ne sait même pas d'où il vient. Sans doute un cadeau du destin pour me rendre encore plus belle.
Ha si, tout compte fait, j'aimais quelque chose... moi!
He oui, je me trouvais la plus belle, la plus intelligente.
Puis, me revint les premières paroles de la jument.
- Me ramener vers le droit chemin? Partez d'abord exécuter mon frère... Brulez le! Ensuite, peut-être serais-je plus calme...
Je souris, sachant qu'elle ne le ferais pas.
Ainsi, je pourrais rester à jamais... méchante et odieuse.

-Alors pourquoi l'avez-vous? Hein?
Cendre sourit du coin de la bouche..

-Il faut quand même avouer que vous êtes très belle avec, même sans ! Il faut changer votre caractère.

Puis, la jument demanda à Cendre de tuer son frère...

-Une déesse ne peut tuer quelqu'un. Surtout si c'est l'ordre d'un membre comme toi ! Si tu veux un petit conseil même si tu ne le feras pas, essaie plutôt de faire la paix avec ton frère et sil te plait ! Change de caractère bon sang !

Sa respiration fit partir une petite fumée de cendres de ses naseaux, signe de mécontentement également...

- Heum... je l'ai parce que... je ne sais pas l'enlever.
Ma réponse étais stupide.
Ce collier, je l'avais parce que j'espérais que c'était un cadeau de mes parents défunts, et que pour moi, c'était une petite chose qui me rattachait à eux.
Mais ça, je ne l'avouerais jamais.
Je devait faire croire que rien ne m'atteignais, que je n'aimais personne dans ce monde.
- Faire la paix avec ce crétin?
J'avais hurlé sans même m'en rendre compte.
La mention de mon frère déchaînait toujours en moi des secousses violente et une envie de tuer.
D'un coup, je ruais et partit au galop.
Je fit un tour de la plaine et revint au côté de la jument, presque calmée.
- Je ne changerais jamais... c'est peine perdue. Les autres chevaux m'ont appris à être ce que je suis.

-Tu ne sais pas l'enlever? Ce n'est point grave, c'est très joli.
Fit elle en souriant.
La jument cria et puis elle fit le tour de la plaine pour revenir plutôt calmée.

-Pourquoi les as-tu écoutés bêtement? Tu sais trier partit tout ce qui est le bien et le mal tout de même? Cendre prit un air légèrement interrogateur et un ton calme.

Je ricanais.
Elle n'avait pas compris.
- Non, ils ne m'ont pas expliqué comment devenir comme je suis. Ils m'ont poussés à bout. Maintenant, je ne supporte plus personne.
Elle parut interrogée.
- He oui, je ne crois pas être la pire. Moi je ne cherche pas à ennuyer les autres... Mais si ils viennent d'eux même, temps pis pour leur pomme.

-Comment ont il fait pour te pousser à bout?
Tu changera bien un jour?

Je me renfrognais.
Ses questions m'ennuyaient.
- He bien heum...
Je m'arrêtais et regardais ailleurs.
Un soupir s'échappa de mes naseaux puis je repris.
- A la mort de mon père, c'est mon frère qui a repris la place de chef. Il a chassé ma mère du troupeau et m'a traité comme une esclave durant tout le temps où j'ai vécu là bas. Ensuite, je me suis enfuie.

-Tu ne t'es pas défendue? Révoltée? Et les autres chevaux? Que pensaient t-ils de lui?
Cendre voulait l'aider.

- Non, pas à ce moment là. J'étais encore une pouliche.
Je fronçait les sourcils, sentait l'herbe tendre, en croquait un brin.
- Ils aimaient mon frère, et aimaient avoir une esclave...

-C'est ignoble, tu as bien fait de partir ! Allons, ne songe plus à ton passé et forges-toi un avenir meilleur !

Je soufflais.
- Je ne vois pas comment. Personne ne me supporte.
Un rire sadique se dessina quand je vit approcher un papillon.
J'attendis qu'il soit au dessus de ma tête, puis je l'attrapait avec les dents.
Coincé dans ma bouche, le papillon continua de voler sur ma langue et mon palet puis je le recrachais et le regardais partir en ricanant.
- Quel idiot ce paillon.

-Personne ne te supporte parce que tu le fais exprès.
Le papillon était blessé, Cendre le soigna et il s'envola de nouveau.

[suis de retour pour quelques minutes ^^]

Je regardais le papillon repartir en pleine forme.
*beuuh... c'est même plus drôle*
- He ben? Si j'ai envie? Ils n'ont qu'à me supporter comme je suis!
Je la regardait, arrogante.

-On se calme là !
De minuscule flammes apparaissent sur son corps. Elle est susceptible... Même un peu trop...

- C'est toi qui t'énerve!
Je rit silencieusement.
- Je suis parfaitement calme.
Pour un peu plus l'énerver, je regardais un petit oiseau et pris des yeux de biche.
- Oh, il est... il est tellement... moche!
Je ricanais puis reposais mes yeux sur elle.

-Moche? Non, il est adorable ! Tes petits yeux de biche ne me font rien!
Cendre était très calme. Supporter cette jument est un jeu d'enfant !
-Je me demande si je sais fondre ce cœur de glace..

Cendre ricana et d'énormes flammes étaient sur elle. Pour effrayer la jument. Cendre elle, est est très gentille ! .

Je la regardais.
Malgré les frissons qui me parcouraient l'échine, je ne bronchais pas.
Je n'allais surtout pas montrer que j'avais peur!
J'inspirais profondément puis me forçais à sourire.
- Une déesse ne peut pas tuer... vous venez de me le dire.
Satisfaite par ma réponse, je lui tirais la langue.